Pourquoi je ne supporte plus les pleurs de mon bébé ?


Le métier de la maman n’est pas une tâche facile à accomplir. Bien qu’être mère soit le rêve de beaucoup de femmes, certaines le vivent très mal à cause des pleurs de bébé ou comme on les appelle aussi : les cris du nourrisson. Etre maman épuisée sans énergie signifie ne pas être en mesure de tout donner à son bébé. Le fait de se sentir incapable de gérer la situation est toujours un sentiment extrêmement perturbant pour beaucoup de parents qui, du coup, ne se sentent pas à la hauteur.
Dans notre article, nous allons aborder pourquoi nous avons du mal à supporter les pleurs des bébés. On donnera, par la suite, quelques solutions qui peuvent vous aider en tant que parents ou futurs parents à garder les choses sous contrôle.
Pourquoi je ne supporte plus les pleurs de mon bébé ?
Si les parents manquent de sommeil, ou s’ils rencontrent des problèmes dans leur travail ; des problèmes d’argent ou autres, s’ils sont donc suffisamment stressés, les pleurs peuvent avoir des conséquences dramatiques. Ce qui engendre une maltraitance inconsciente du bébé, la mal connaissance et le manque d’expérience peuvent vous empêcher de comprendre les pleurs de votre nourrisson.
De nombreuses études ont montré que la survenue d’une dépression chez la mère pouvait avoir un impact négatif chez l’enfant .Mais il faut comprendre que les pleurs du bébé sont une manière de s’exprimer qui est tout à fait naturelle. Pour le bébé, les pleurs constituent son seul moyen de communication avec son entourage pour exprimer généralement trois choses essentielles : la famine, le manque de sommeil, les coliques ou les maladies.
Il faut essayer de cerner pourquoi vous ne supportez plus les pleurs de votre enfant .
- Le manque d’expérience : c’est parfaitement normal de ne pas connaître la cause des pleurs quand on est nouveaux parents. C’est un peu difficile de gérer la situation, surtout au début.
- Le maque de sommeil et la fatigue : qui peuvent amener à la dépression. C’est pourquoi nous nous retrouvons dans l’obligation de nous renseigner et consulter l’avis d’un spécialiste pour éviter d’éventuelles complications.
- Le stress : qui vient après le cumule, la fatigue et aussi le maque de confiance en soi. Les mamans stressées ont du mal à gérer et à calmer leur bébé.
- La peur : qui est une émotion forte ressentie chez une maman qui a du mal à comprendre son bébé en se sentant incapable ou pas à la hauteur d’être maman.
Qu’est-ce qu’il faut faire pour ne pas lâcher prise ?
Pour ce faire, vous devez :
- déculpabilisez car tous les parents, à un moment donné, ont fini par craquer. Les pleurs de votre bébé sont parfaitement normaux, vous ne pouvez pas tous les interpréter,
- garder le calme et le sang-froid, c’est la plus importante étape pendant cette période, car votre bébé ressent votre stress, votre énervement, votre angoisse et ça va se retourner contre lui, il ne va pas se sentir en sécurité et va alimenter encore ses pleurs,
- si vous sentez que vous n’en pouvez plus, laissez votre bébé dans son lit et reposez-vous dans une autre pièce. Respirez profondément et faites le vide dans votre tête, votre bébé sentira votre apaisement et cela va vous permettre de reprendre la situation en main,
- n’hésitez pas à demander l’aide d’une personne de confiance et qui a de l’expérience (votre conjoint, vos parents, votre sœur, une amie proche) pour être avec vous dans des moments de stress et de fatigue. Sans vous mettre l’idée en tête que vous êtes faible ou incapable de gérer les choses seul, c’est normal de demander de l’aide, nul n’est parfait !
Les pleurs de votre bébé sont normaux et naturels. Ils sont sa seule façon de vous prévenir de ses besoins. Au bout d’un certain temps, les pleurs d’un bébé peuvent devenir une véritable source de stress, d’inconfort, de fatigue voire de dépression pour les parents. Et au-delà d’un certain seuil, vous n’allez plus pouvoir les supporter. Cela ne vous empêche pas tout de même d’aimer votre enfant et de le prendre en charger, votre bébé sera capable de s’exprimer autrement que les pleurs.

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